La Marg'Elle

À propos de nous

Pour obtenir de l’aide, de l’information, des références ou tout simplement pour parler à une intervenante.

* Nos services sont gratuits et confidentiels.

Notre mission et nos valeurs

Depuis 1985, le Centre de Femmes La Marg’Elle offre aux femmes un lieu d’appartenance, une alternative à leur isolement, un réseau d’éducation et d’action qui favorise l’accès à l’autonomie et aux rapports égalitaires. Nous travaillons avec et pour les femmes afin de les aider à reprendre du pouvoir sur leur vie.

Nos valeurs

Le Centre de Femmes La Marg’Elle fonctionne sous une approche féministe qui vise à :

1. Favoriser une prise de conscience des causes sociopolitiques, des problèmes rencontrés individuellement, ce qui a pour effet de déculpabiliser les femmes.

2. Avoir confiance dans le potentiel de chaque femme, valoriser ses connaissances, ses expériences.

3. Démystifier le rôle des travailleuses de façon à développer des rapports égalitaires et équitables entre elles et les participantes.

4. Soutenir les femmes dans des démarches d’autonomie leur permettant d’acquérir plus de pouvoir sur leur vie, respecter leur cheminement et leurs choix.

5. Stimuler l’entraide, le soutien et la solidarité entre les femmes.

6. Rechercher des solutions collectives aux besoins et intérêts des femmes.

7. Susciter la participation des femmes à la vie démocratique et sociale.

  • Accueillir, soutenir et aider les femmes dans leur démarche d’autonomie.
  • Briser l’isolement et améliorer les conditions socio-économique des femmes de la région.
  • Sensibiliser à la condition de vie des femmes.
  • Soutenir et défendre les intérêts et les droits des femmes, particulièrement celles en situation de pauvreté.

L’existence de La Marg’Elle est relativement méconnue de la population, même si elle remonte à 1982. Le CLSC des Jardins du Québec, à ce moment-là, consultait la population sur l’utilisation de ses services. Il en est ressorti que les femmes constituaient une clientèle importante. Elles étaient isolées, manquaient d’information et désiraient un lieu de rencontre et d’échange sur des sujets les touchant de près.

De mai 1982 à novembre 1983, des rencontres hebdomadaires ont lieu au CLSC. Les femmes ayant participé retirent beaucoup d’informations, de support et d’entraide, tout en vivant une démarche personnelle.

Il n’en fallait pas plus pour que se poursuive l’expérience. À l’été 1983, un programme d’activités est créé. Le CLSC fournit les objectifs et les attentes pour la formation d’un organisme communautaire.

Ainsi, à l’automne 1984, on procède à la mise sur pied d’un petit groupe de travail dont les buts sont de réfléchir sur les besoins des femmes et la façon d’y répondre. Il fallait trouver un nom au groupe de rencontre. À cette époque, les femmes se sentaient marginales, car elles abordaient des sujets encore passablement tabous. Elles se sont dit qu’il ne restait plus qu’à ajouter « elle » au mot marge pour obtenir le mot « margelle », défini de la façon suivante :

  • La margelle de pierre se compare à la raison ;
  • Le puits, de par sa profondeur, se compare à l’émotivité ;
  • La manivelle, que l’on ne voit pas, représente les efforts constants et souvent invisibles qu’il faut déployer pour atteindre l’équilibre souhaité.

En février 1985, le groupe s’élargit. On précise les objectifs ; une demande d’incorporation est déposée sous la nomination « Centre de Référence et d’Information La Marg’Elle inc. ». À l’été 1985, les lettres patentes sont obtenues. À la suite de cette étape importante, un comité provisoire est formé.

Au mois de février 1986, la première assemblée générale est tenue. Le Centre de Référence et d’Information La Marg’Elle inc. prend définitivement son envol avec l’élection de son conseil d’administration et les mandats en cours se poursuivent. On procède alors à la première activité mensuelle : les beaux vendredis. Il s’agit de soupers-rencontres avec une conférencière invitée. Les efforts se concentrent sur l’obtention d’un local qui servira de lieu de rencontre, de centre de référence et d’information ouvert aux femmes. Le but est de briser l’isolement des femmes tout en les aidant à s’épanouir.

En juin 1987, La Marg’Elle s’installe à l’École St-Viateur et y demeurera jusqu’en août 1993. Le Centre offrait différents ateliers et organisait des soirées à Noël et des activités pour la Journée de la Femme, célébrée le 8 mars.

Après huit ans d’existence, il faut encore déménager. La Marg’Elle loue un espace dans les locaux du Service d’Action Bénévole « Au Cœur du Jardin ». Malheureusement, la participation diminue, car nous ne pouvons plus bénéficier du soutien de l’éducation des adultes qui défrayait une partie des coûts de nos conférencières. De 1993 à 1996, La Marg’Elle fait du sur place. On manque de bénévoles pour assurer le bon fonctionnement et il faut encore déménager. Cette fois-ci, on se retrouve dans les locaux de Sourire Sans Fin.

En 1995, La Marg’Elle est sur le bord de fermer ses portes. Mais grâce à la détermination des femmes, on réoriente La Marg’Elle en centre de femmes. Pour bien mener ce projet, de l’aide est demandée au Centre de Femmes l’Éclaircie, ainsi qu’à l’organisateur communautaire du CLSC de Saint-Rémi, Monsieur Jacques Dessureault. Puis, on fait parvenir un sondage auprès des femmes pour connaître leurs besoins. On rencontre des personnes à l’Université de Montréal pour connaître les rouages des levées de fonds. Tout cela, dans le but d’ouvrir un centre où les femmes pourraient s’adresser en cas de besoins juridiques ou simplement pour échanger et briser l’isolement dont plusieurs souffrent.

En 1997, nouveau déménagement. Cette fois-ci, La Marg’Elle loue un local au 33, rue Perras avec l’aide de la Caisse Populaire des Moissons et devient le Centre de Femmes La Marg’Elle. En 1997, une première travailleuse rémunérée est embauchée avec l’aide de programmes gouvernementaux.

En 1998, trois autres travailleuses sont embauchées. Cependant, la situation financière de La Marg’Elle est toujours précaire, en raison de la fin des programmes gouvernementaux. Les travailleuses font des pressions auprès de la Régie et réussissent, deux ans plus tard, en 2000, à obtenir un montant minime, mais qui sécurise le fonctionnement de base du centre. En 2001, après plusieurs manifestations et pressions auprès de la ministre, le centre est enfin financé au même titre que tous les autres Centres de Femmes du Québec.

Toujours en 2001, on déménage encore, car le local qui abrite le centre sera démoli. Cette fois sera la dernière. En effet, on achète un duplex situé au 87, rue Perras. Les coûts d’habitation sont diminués grâce à deux éléments : la location du logement du haut et une subvention de la Caisse Populaire Desjardins des Moissons, provenant de son « fonds d’aide au développement du milieu ». Depuis avril 1998, la Caisse offre une contribution financière pour nous aider à réaliser notre mission.

Depuis notre arrivée dans nos nouveaux locaux en 2001, la Marg’Elle continue d’accueillir plusieurs membres. Les programmations sont de plus en plus volumineuses et on y offre des ateliers, des cafés-rencontres et des déjeuners au restaurant à chaque deux semaines. Notre principal défi est que nous offrons nos rencontres au sous-sol et que c’est difficile d’y accueillir plusieurs femmes puisqu’il y a des poteaux à l’intérieur qui nous coupent l’interaction quand nous offrons nos ateliers.

En 2005 nous décidons de prendre le garage double pour le transformer en salle de rencontre. Lors de l’inauguration de notre salle, les membres devaient trouver un nom pour la salle et ensuite voter pour leur nom préféré. Le nom qui est ressorti est ¨La Passer Elle¨. Nous sommes ravies de notre nouvelle salle, c’est tellement plus grand, nous pouvons y faire toutes nos activités, ainsi que nos partys de Noël et nos soirées des bénévoles. Nous pouvons y accueillir plus de 35 femmes.

En 2010 : La Marg’Elle fête ses 25 ans, à cette occasion un souper, suivi de la revue musicale « Elle » a lieu au centre communautaire de Saint-Rémi. Plus de 400 personnes assistent à cette soirée ce qui a permis à la Marg’Elle de se faire mieux connaître de la population, des maires et mairesses, ainsi que des députés de la MRC-des-Jardins-de Napierville.

En 2014 : Le Centre de Femmes La Marg’Elle accueille près de 1200 femmes chaque année. Son équipe compte seulement 3 employées et l’organisme est soutenu par un conseil d’administration composé de 5 membres.

En terminant, nous sommes très fières de voir l’évolution du centre. Aujourd’hui, nous comptons plus de 100 membres et toutes les femmes sont les bienvenues. Nous désirons remercier toutes celles qui, grâce à leur détermination, ont contribué bénévolement à la mise sur pied du Centre de Femmes La Marg’Elle.

Bravo les femmes pour votre ténacité ! Grâce à vous, La Marg’Elle revit et continue d’exister.

Manon Brunette

Coordonatrice

Courte biographie

Pamela Roy

Adjointe-administrative

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Agnès Reynaud

Intervenante

Courte biographie

Julie Armstrong

Intervenante

Courte biographie

  • Gisèle Béliveau : Présidente
  • Nicole Benoit : Vice-présidente
  • Louise Martineau : Secrétaire/ Trésorière
  • Denise Tétreault : Administratrice
  • Paméla Roy : Travailleuse administratrice